3TG (étain, tantale, tungstène et or)

14 déc. 2019

Les 3TG (étain, tantale, tungstène et or) sont souvent extraits dans le cadre de conflits armés en République démocratique du Congo et dans les pays voisins et sont donc considérés comme des « minerais de conflit ».
    
Le minerai de conflit fait référence aux minerais extraits dans des situations de conflit armé et de violations des droits de l’homme, en particulier dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo, qui sont contrôlées par le gouvernement de l’armée congolaise et de nombreux autres groupes d’insurgés armés, tels que les FDLR, les ressources exploitées sur les sites miniers contrôlés par l’Assemblée nationale populaire (CNDP). Ce n’est pas seulement le peuple congolais qui a pillé les ressources naturelles du Congo. Pendant la guerre, en particulier en Ouganda, au Rwanda et au Burundi, ils ont également profité des ressources du Congo. Aujourd’hui, les unités gouvernementales de ces pays continuent de faire passer en contrebande des ressources congolaises. Les bénéfices de ces ressources sont utilisés pour soutenir la seconde guerre du Congo, et le contrôle des sites riches en gisements miniers est devenu l’un des objectifs de la guerre [1]. Les gisements minéraux courants comprennent la cassitérite, le tungstène noir, le coltan et l’or. Ces minerais sont produits dans l’est du Congo et, après plusieurs fournisseurs, entrent dans diverses entreprises d’électronique. Ces minéraux font partie intégrante des équipements utilisés dans la vie quotidienne, tels que les téléphones portables, les ordinateurs portables et les lecteurs MP3.
   
Les « métaux de conflit » désignent les métaux provenant de l’est de la République démocratique du Congo et des pays voisins. Ces pays sont : la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie et le Kenya. Ces métaux comprennent Au, Ta, W, Co, Sn. Ces « métaux de conflit » sont extraits illégalement ou passés en contrebande par des groupes militaires dans la région, ce qui pose de graves problèmes en matière de droits humains, d’environnement et d’autres problèmes. Certains minéraux métalliques sont devenus la principale source de revenus des groupes d’insurgés armés en République démocratique du Congo, utilisés pour le commerce des armes, la poursuite du conflit sanglant avec le gouvernement et la rencontre avec les civils locaux, ce qui a suscité une controverse internationale. Ces types de minéraux métalliques comprennent la niobite, la cassitérite, la wolframite et l’or, qui sont raffinés en tantale (Ta), en étain (Sn), en tungstène (W), en cobalt (Co) et en or (Au) sont appelés métaux de conflit.
   
Les métaux non conflictuels sont des métaux autres que ceux mentionnés ci-dessus. En général, lorsque les entreprises mettent en œuvre l’EICC ou la responsabilité sociale, elles promettent de ne pas utiliser de « métaux de conflit » afin de protéger la responsabilité sociale dans des domaines tels que les droits de l’homme et l’environnement.